Vendredi 5 juillet
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18:30
Toute la semaine j'attends avec fébrilité ce moment où je me retrouve dans cette salle mal famée.
Elle est pleine comme a chaque fois d'inconnus qui ne veulent rien d'autre qu'abuser de moi en me soumettant à leurs vices pervers.
Ils sont tous plus sadique et pourris les uns que les autres.
Je ne devrais pas être là !
A peine entrée et mise de force à leur disposition, je regrette d'être au milieu d'eux, honteusement souillée déjà par toutes ces mains, ces bouches avides.
Ils disposent de moi comme d'une putain soumise.
Attachée, jetée n'importe où, baisée comme la pire des salopes...
Je perds peu à peu toute notion du bien et du mal.
Il y a cette douleur et cette jouissance affreuse qui irradie tout mon corps maltraité...
Cela me rend folle de honte, de douleur, de plaisir malsain !
Je me déteste !
Ils se moquent de savoir si j'éprouve un quelconque plaisir.
Tout ce qui leurs importe c'est de me torturer et de me violer par toutes mes intimités
de femme que le sexe rend incapable de discernement.
J'ai menti à ma famille, à mon mari, à mes enfants, à mes amis, pour venir ici subir les pires sévices de ces gens dont j'ignore d'où ils viennent.
Je déteste me retrouver ainsi a me faire agresser sexuellement sans espoir de pouvoir mettre un terme aux assauts furieux de toutes ces personnes que je ne connais pas.
Je vais souffrir au point ne ne plus être capable de rentrer chez moi par mes propres moyens...
Sans doute quelqu'un va me ramener après tout ça.
Peut être en me prenant une dernière fois sauvagement en bas de chez moi, dans un coin sombre, sur le trottoir comme la dernière des putains...
Je vais me haïr et me jurer de ne pas revenir. Mais je suis leur chose, je ne peux pas m'en empêcher.
Ils le savent et en profitent tellement...
C'est horrible, et tellement enivrant...
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